avant l’effacement – redouan ben chikar
redouan ben chikar
rien n’a changé
comme à l’accoutumée
je longe le boulevard
en songeant à te revoir
et je feins l’ennui
en tressant les draps de mon spleen
avec les traits de ta silhouette élancée
rien n’a changé
comme à l’accoutumée
je bois l’amertume de ton absence
jusqu’à la lie
et je croise le fer avec les démons
de l’oubli
qui repoussent tes traces
aux recoins de l’indifférence
rien n’a changé
comme à l’accoutumée
qu’il pleuve ou qu’il vente
je ne marcherai qu’à la lumière
de tes sourires
éblouissants
et je saurais toujours comment
défaire le chignon de tes nuits
d’insomnie
qui passent au ralenti
avant l'effacement redouan ben chikar 2017-04-18