La bruine chantait le cheminement
De la nuit sous les cieux de tes yeux,
Et le petit matin laissait la place
.Peu à peu aux tumultes du jour
Silencieusement
je lisais mil question
et un dilemme infini
sur ton visage
miroitant les lueurs,
.d’un soleil hésitant
Nous étions deux
sous les roues de l’attente
et la gare semblait
aussi immense que ce vide
.qui m’engloutissait affreusement
À travers les vitres du café
J’apercevais
l’horloge présageant
le compte à rebours
.de ton imminent départ
Tu es là à portée d’un baiser
ou plus proche
certainement pour la dernière fois
Comme une étoile filante
Aussitôt apparu aussitôt disparu
Le sifflet annonçant l’arrivée
du train me déchiquetais
en milliers de lambeaux
et me traversait
de bout en bout
comme un incendie ravageant
Il pleuvait toujours
J’arpentais seul
le chemin de la déchirure
en maudissant toutes les gares
et tous les trains du monde
Et En m’agrippant à un fil mince
D’un peut être un jour
Peut être un jour